Pourquoi c’est important
Alors qu’il déclarait à son accession au pouvoir en 2011 qu’il y aurait en Côte d’Ivoire : démocratie, justice équitable et réconciliation entre les filles et fils du pays; monsieur Alassane Dramane Ouattara renoue avec la répression de l’opposition à travers la multiplication des arrestations arbitraires et des emprisonnements politiques.Le 30 avril 2015 les membres du Front Populaire Ivoirien (FPI), principal parti d’opposition, organisent le congrès de leur parti à Mama, village du président LAURENT GBAGBO.
Dans un pays où la démocratie n’existe plus que de nom, le 4 mai 2015, trois membres du FPI ayant organisé ce congrès sont arrêtés :
Dans un pays où la démocratie n’existe plus que de nom, le 4 mai 2015, trois membres du FPI ayant organisé ce congrès sont arrêtés :
- Sébastien Dano Djédjé : accusé de troubles à l’ordre public et défiance à l’autorité de l’Etat
- Justin Koua : accusé de troubles à l’ordre public et défiance à l’autorité de l’Etat
- Hubert Oulaye : accusé de complicité dans l’assassinat de soldats de l’ONU lors des attaques de 2012 à l’ouest du pays
Ils sont presqu’immédiatement déportés dans différentes prisons à l’intérieur du pays afin de les isoler de leurs familles et de leurs proches.
Ces arrestations s’ajoutent à celles de 394 autres personnes dont :
- Assoa ADOU membre du FPI arrêté le arrêté le 7 janvier 2015 et en attente d’un procès.
- Moïse LIDA KOUASSI membre du FPI, arrêté le 27 octobre 2014 en attente d’un procès
Ce sont des arrestations de trop !
Nous réclamons leur libération ainsi que la libération de TOUS les opposants politiques qui croupissent dans les prisons ivoiriennes parfois depuis plus de 4 ans sans aucun procès.
Nous réclamons le retour de la démocratie, le respect de la liberté d’opinion, d’expression et d’association, le respect de la Constitution ivoirienne !
Soutenez cette pétition afin de dire NON à la dérive dictatoriale du régime Ouattara !